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Los toros DAN y QUITAN : le raseteur Melette.
Les taureaux donnent et enlèvent ...
C'est sous la plume de V M Jimenez Ramon, dans le site éponyme du titre, qu'il est « traité » en 2007 d'un sujet particulier : la course camarguaise.
Cet article aborde également les tragédies de cette tauromachie dont l'homme est généralement la victime
C'est le rappel d'un drame, il y a un siècle.
Le 15 septembre 1924 (1) les arènes de Graveson accueillent pour une course de fin de saison la royale du Marquis Folco de Baroncelli-Javon avec Mithra, Duc, Maianen, Lou Bandot, Set Mourraou (2) et Tigre.
Lou Marques a monté sa manade en 1895, la « manado santenco » (Papinaud, Raynaud, Dijol, Trouche...) aux Saintes Maries de la mer, son premier taureau emblématique sera « Prouvenco », fruit d'une sélection draconienne pour relancer la Vrai Race Camargue !
Ce jour là, dans ce petit village, près de Maillane Azaïs , Bonnel, Castellas ( le local), Miaille, Paulet, voire Rey défilent à la Capelado.
Amieto Jacopini dit « Melette » (surnom en fonction de sa petite taille) se fait accrocher, en fin de raset par Lou Bandot, taureau de cinq ans, très avisé , dangereux.
Le malheureux succombera à ses blessures, à l’hôpital d'Avignon, ce père de famille avait 38 ans.
« L'Aficion », journal taurin de l'époque réclame une course spéciale pour aider la veuve et les orphelins.
L'association de la presse taurine fera un don de 50 francs.
Le 26 juin 1927, le même taureau blesse gravement le raseteur saintois Coulomb qui doit la vie à son confrère Clavel (père de la dynastie des comico-taurins). En octobre 1929, Lou Bandot reste 11 minutes dans cette même piste de Mouriès, il a détruit la contre piste et la porte du toril.
En 1930, le club « Lou Bandot » est créé à St Laurent d'Aigouze, le taureau disparaît au Bois des Rièges pendant l'hiver 1932, il fut présent à la cocarde d'Or de 1928 à 1932 .
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Jacques Lanfranchi « El Kallista »
mercredi 11 septembre 2024
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description du drame par Marcel Salem « Tamarisso » dans son livre « A la gloire de la Bouvine » 1976 - éditions La Capitelle
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sacré meilleur taureau ex-æquo avec Cettori (Baroncelli aussi) le 2 juillet 1928 – première cocarde d'or et meilleur taureau pour la cocarde 1930.