POUR UNE POIGNEE DE DECADES

POUR UNE POIGNEE DE DECADES …

Sergio Leone a fait briller des étoiles dans les yeux des « Aficionados al Western » ; le géant barbu italien tourna du coté d'Almeria à El Ejido son premier titre « Pour une poignée de dollars » d'où le titre mimétique pour exprimer le sablier du temps.

Le 4 avril 1902 naît dans le quartier « El Pilar » la première grande figure valencienne « Manuel Granero y Valls ». Oscillant entre une carrière de violoniste ou taurine, il reçoit les trastos à Séville avec pour parrain « Rafael El Gallo » et Manuel Jimenez Moreno « Chicuelo », toro Doradito de Concha y Sierra.

« Les toros donnent, les toros prennent », le successeur de Gallito (Joselito I) rencontre un Veragua de sept ans Poca Pena (sic) le 7 mai 1922, pour sa confirmation d'alternative à Madrid (1). C'est sa dernière journée terrestre...

Le 21 juin 1972, vingt cinq toreros français , accompagnés de Mme D.A Vargas, firent une espontaneada de groupe à Saint Sever au deuxième toro du Vénézuelien « El Mito ».

Acte fondateur pour la Toreria Française.

Le 14 mai 1982 à la Monumental de Mexico Christian Montcouquiol « Nimeno II » est le témoin de confirmation de David Liceaga, le parrain étant Marcos Ortega.

Christina coupe deux oreilles, il sera répété les deux dimanche suivants, le torero est sur un comète dans la galaxie taurine que rien n'arrête.

 Le 3 juin 1982, la 19ième corrida du cycle isidril propose un cartel composé de Ruiz Miguel, José Luis Palomar et LF Espla- toros Victorino Martin. Sortie à hombros pour les trois toreros (2 oreilles chacun) et le ganadero (vuelta al ruedo du quatrième cardeño « Director »).

La corrida est retransmise par TVE, elle deviendra « la corrida du siècle » (photo 4) et sera rediffusée moulte fois.

Deux semaines plus tard « Belador » (3), même fer est gracié par Ortega Cano (seul indulto à Madrid à ce jour) pour le Corrida de la Prensa.

« Plus qu'une consécration, une canonisation titre le journaliste Carlos Ilian », le sorcier de Galapagar est né.

Le 14 avril 2002 à Fourques, le club taurin « Pedro Romero » (le clan Romero) présente la première novillada piquée de Patrick Laugier.

Quatre pupilles de « Piedras Rojas » (origine Marquis de Domecq) et deux Paradis (origine Cebado Gago).

L'espagnol Luis Gonzalves (deux oreilles), le portugais Luis Vital Procuna (une oreille) et le français Julien Miletto font face à des novillos encastés, notamment le numéro 20 « Negrito ».

Sous la plume du regretté Pierre Cournac, la revue Toros conclue : «  Bonheur fugace et éphémère, si rare et précieux que seul peut créer le toro de verdad ».

Douze ans plus tard, c'est la présentation de cet élevage à Las Ventas en Août.

Pour une poignée de décades...

Jacques Lanfranchi « El Kallista »

mardi 4 avril 2022

1. cartel : Martial Lalanda, Juan Luis de la Rosa

2. Il confirme l'alternative de David Silvetti (autre héritier d'une dynastie) à Las Ventas avec Tomas Campuzano , toros mexicains de San Mateo.

3. « Belador » était le nom officiel sur le cartel de présentation , l'éleveur l’appelait Velador car la famille (reata) était celle des Vencedoras.

Photos DR

photo 1 Alternative de Granero

photo 2 st sever cathalaa

photo 3 , 4 et 5 collection personnelle